L’échelle des flans : une étude comparative de la texture, du goût et de l’impact émotionnel de différents types de flans : flanby, flan industriel de sous-marque, flan maison de papi ou mamie, flan de boulangerie

1. Introduction 1.1. Contexte et justification de l’étude Le flan, dessert traditionnel d’origine européenne, a traversé les siècles pour devenir un incontournable dans de nombreuses cuisines à travers le monde. Il est apprécié pour sa simplicité, sa douceur et sa texture crémeuse qui en font un mets universel, capable d’évoquer des souvenirs d’enfance et des…

1. Introduction

1.1. Contexte et justification de l’étude

Le flan, dessert traditionnel d’origine européenne, a traversé les siècles pour devenir un incontournable dans de nombreuses cuisines à travers le monde. Il est apprécié pour sa simplicité, sa douceur et sa texture crémeuse qui en font un mets universel, capable d’évoquer des souvenirs d’enfance et des moments de partage. Bien que le flan ait des racines dans des recettes anciennes, sa version moderne a connu des transformations majeures, notamment avec l’apparition des flans industriels. Ces derniers, comme le célèbre Flanby, ont été conçus pour répondre à une demande croissante de produits pratiques, rapides à consommer et accessibles à un large public. Ces flans industriels se caractérisent par une texture uniforme et une préparation simplifiée, ce qui les rend idéaux pour une consommation en masse, mais les rend également susceptibles de manquer de l’authenticité et de la richesse gustative des versions faites maison.

Les flans industriels sont produits selon des procédés standardisés qui garantissent une qualité constante à travers chaque portion. Cette uniformité, bien qu’appréciée pour sa prévisibilité, est parfois perçue comme un manque de personnalité. À l’opposé, les flans artisanaux ou faits maison, souvent préparés avec des ingrédients naturels et une attention particulière aux détails, sont considérés comme plus authentiques. Les recettes de flans maison varient largement en fonction des régions et des familles, et chaque flan maison peut offrir une expérience sensorielle unique, caractérisée par des textures plus variées et des saveurs plus complexes.

Cette diversité entre les flans industriels et artisanaux soulève des questions cruciales : comment les consommateurs perçoivent-ils ces deux types de flans en termes de goût, de texture et d’impact émotionnel ? Les flans faits maison, souvent associés à des souvenirs affectifs et familiaux, offrent-ils une expérience gustative plus riche et plus mémorable que leurs homologues industriels ? Ce sont ces questions qui justifient pleinement l’intérêt de cette étude comparative, qui cherche à explorer les différences sensorielles et émotionnelles entre les flans industriels et artisanaux.

Cette étude vise donc à analyser les perceptions sensorielles des flans sous trois angles principaux : la texture, le goût et l’impact émotionnel. Le flan, dans ses différentes formes, représente bien plus qu’un simple dessert ; il incarne des valeurs culturelles, familiales et même sociales. En examinant ces différents types de flans, cette étude permettra de mieux comprendre comment les différentes méthodes de production influencent l’appréciation globale du produit par le consommateur.

1.2. Problématique

La question centrale de cette étude peut se résumer ainsi : Quel type de flan procure la meilleure expérience gustative et émotionnelle ? Cette question soulève des problématiques à la fois sensorielles et affectives, et nous permet de différencier les facteurs objectifs (comme la texture et le goût) des facteurs subjectifs (l’expérience émotionnelle du consommateur). Si l’on considère les flans industriels produits à grande échelle, on peut affirmer qu’ils ont l’avantage de l’uniformité : chaque flan a un goût et une texture quasi-identiques. Leur fabrication repose sur des procédés industriels qui garantissent une texture lisse, un goût sucré et une présentation constante. Cependant, cette standardisation ne permet-elle pas de perdre l’aspect authentique et personnalisé que l’on retrouve dans un flan maison ou artisanal ? C’est ce point que cette étude cherche à examiner en profondeur.

Les flans maison, quant à eux, offrent souvent une texture et un goût plus variés, en fonction des ingrédients utilisés et des méthodes de préparation. Ils sont souvent perçus comme plus riches en saveurs et offrent une expérience gustative plus complexe. L’utilisation d’ingrédients naturels, comme du lait entier, des œufs frais et de la vanille véritable, peut conférer au flan une profondeur de goût et une texture plus crémeuse ou ferme, selon les préférences de chacun. En outre, les flans faits maison sont souvent associés à des moments affectifs : ils sont préparés pour des repas familiaux, des fêtes ou des rassemblements, et sont parfois le fruit de recettes transmises au sein de la famille. Ainsi, au-delà de leur simple dimension gustative, les flans maison peuvent apporter une valeur émotionnelle qui les distingue nettement des versions industrielles.

La problématique de cette étude repose donc sur cette comparaison entre les flans industriels, souvent considérés comme plus pratiques, mais moins affectivement significatifs, et les flans artisanaux ou faits maison, perçus comme plus authentiques mais plus longs à préparer. Comment cette différence se traduit-elle en termes de perception du goût et de la texture ? Et surtout, l’aspect émotionnel joue-t-il un rôle clé dans l’appréciation du flan ? Peut-être que, pour de nombreux consommateurs, l’authenticité d’un flan fait maison compense une texture ou un goût moins homogène. Cette question est au cœur de notre analyse.

1.3. Hypothèses de travail

Afin de répondre à la problématique soulevée, plusieurs hypothèses ont été formulées. Ces hypothèses sont fondées sur des connaissances préalables concernant les différences entre les flans industriels et maison, ainsi que sur l’importance de l’aspect émotionnel dans l’expérience gastronomique.

  1. Hypothèse principale : Les flans industriels, bien qu’offrant une texture uniforme et une qualité constante, sont perçus comme moins authentiques et moins riches en goût que les flans faits maison. Cela pourrait être dû à l’utilisation d’ingrédients moins naturels ou d’arômes artificiels, qui tendent à affecter la perception du goût et à rendre l’expérience gustative moins mémorable.
  2. Hypothèse secondaire : Les flans maison offrent une expérience gustative supérieure en raison de l’utilisation d’ingrédients frais et de recettes personnalisées. En outre, ces flans sont associés à une valeur émotionnelle importante, car ils rappellent des souvenirs et des moments de convivialité. Cette dimension affective pourrait compenser les petites imperfections de texture ou de goût que l’on peut trouver dans un flan maison, le rendant ainsi plus apprécié globalement.
  3. Hypothèse complémentaire : Les flans artisanaux, produits en petite quantité mais à une échelle industrielle, peuvent offrir une combinaison de qualité et d’authenticité plus élevée que les flans industriels, mais leur caractère commercial pourrait leur faire perdre une partie de la valeur émotionnelle que les flans maison possèdent.

Ces hypothèses serviront de base à notre analyse comparative, afin de déterminer quel type de flan est perçu comme le plus agréable en termes de goût, de texture et d’impact émotionnel.

1.4. Objectifs de l’étude

L’objectif principal de cette étude est de comparer les différents types de flans — industriels, maison et artisanaux — en fonction de leur texture, de leur goût, et de leur impact émotionnel. Nous chercherons à déterminer quel type de flan procure la meilleure expérience globale pour le consommateur, en prenant en compte non seulement les critères sensoriels, mais aussi les facteurs affectifs liés à la consommation.

Les objectifs spécifiques de cette étude sont les suivants :

  • Comparer les textures des flans industriels, maison et artisanaux pour déterminer si la texture est perçue comme plus agréable dans une version par rapport à l’autre.
  • Évaluer les goûts des différents types de flans, en tenant compte de la complexité et de la richesse des saveurs.
  • Analyser l’impact émotionnel associé à la consommation de chaque type de flan. Les flans maison sont-ils perçus comme plus affectivement enrichissants que les flans industriels ?
  • Examiner l’importance des ingrédients et des méthodes de préparation dans la perception globale du flan.

En somme, cette étude vise à offrir une compréhension complète des différences entre les flans industriels et faits maison, en mettant en lumière les éléments sensoriels et émotionnels qui influencent la satisfaction globale des consommateurs.


2. Méthodologie

La méthodologie utilisée pour cette étude a été conçue afin de garantir une évaluation complète et impartiale des différents types de flans, en prenant en compte plusieurs dimensions essentielles de l’expérience gustative : la texture, le goût et l’impact émotionnel. Chaque partie de l’étude a été pensée pour minimiser les biais et assurer la fiabilité des résultats, en permettant une comparaison claire entre les quatre types de flans choisis pour l’analyse.

2.1. Sélection des flans étudiés

Le choix des flans à étudier est crucial pour cette analyse, car il doit permettre une comparaison équitable entre des produits d’origines variées, allant des versions industrielles aux recettes artisanales les plus authentiques. Quatre types de flans ont été retenus, chacun représentant une catégorie spécifique du marché de la consommation :

  • Flanby (flan industriel en portion individuelle) : Ce flan est un classique des produits industriels, très connu pour sa présentation en pots individuels et son goût sucré très standardisé. La texture de ce flan est lisse, homogène, et il est souvent perçu comme un dessert pratique et rapide. Il est choisi comme représentant typique des flans produits à grande échelle, dans un but de standardisation et d’accessibilité.
  • Flan industriel de sous-marque (référence bas de gamme d’une marque de supermarché) : Ce flan représente la gamme inférieure des produits industriels, souvent moins chers, fabriqués en grande quantité, mais avec une qualité perçue comme inférieure. L’idée est d’observer l’impact d’un flan à bas prix, généralement moins raffiné que le Flanby, tout en restant industriel. Ce type de flan peut avoir une texture et un goût parfois plus artificiels, et ce contraste avec le Flanby pourrait permettre de déterminer l’influence du prix et de la qualité sur la perception sensorielle.
  • Flan maison de Papi/Mamie (recette traditionnelle maison) : Ce flan est celui fait maison à partir de recettes familiales traditionnelles, souvent transmises de génération en génération. Les ingrédients sont typiquement simples et naturels, incluant des œufs, du lait, de la vanille, et parfois du caramel fait maison. Ce flan incarne l’authenticité et les valeurs familiales, en plus d’offrir une texture plus variée en fonction de la préparation. La préparation manuelle permet à ce flan d’avoir des variations notables en termes de consistance et de richesse de goût.
  • Flan de boulangerie (flan artisanal fabriqué en boulangerie) : Ce flan représente un produit de qualité artisanale, disponible dans de nombreuses boulangeries qui le préparent sur place. Généralement plus crémeux et riche en saveurs que les flans industriels, le flan de boulangerie utilise des ingrédients de meilleure qualité et bénéficie souvent d’une préparation soignée. Ce type de flan se situe entre le flan industriel et le flan maison, étant à la fois commercial et artisanal.

Le choix de ces quatre types de flans permet une comparaison entre des produits de différentes origines et qualités. Chaque type représente une catégorie de flan que l’on trouve couramment dans le commerce ou au sein des foyers, et ils permettent d’examiner comment les différences dans la fabrication et l’origine influencent les perceptions sensorielles et émotionnelles.

2.2. Critères d’évaluation

Pour réaliser une évaluation objective et complète des flans, trois critères principaux ont été retenus : la texture, le goût et l’impact émotionnel. Ces critères sont essentiels pour une analyse sensorielle approfondie et permettent de capturer une évaluation précise de l’expérience consommateur.

  • Texture : La texture du flan est un critère fondamental dans l’appréciation de ce dessert, car elle influence directement l’expérience de dégustation. L’objectif est d’évaluer la consistance du flan (est-il ferme ou plus liquide ?), son onctuosité (le flan est-il crémeux ?), ainsi que son fondant. La texture peut varier considérablement entre un flan industriel et un flan fait maison, et ces différences sont cruciales pour déterminer la préférence des consommateurs. Un flan trop ferme peut être désagréable, tandis qu’un flan trop liquide peut ne pas offrir la satisfaction attendue. L’évaluation de la texture a été effectuée à l’aide d’une échelle de 1 à 10, permettant d’attribuer un score basé sur des critères de consistance et d’onctuosité.
  • Goût : Le goût est l’un des critères les plus subjectifs et influencés par les préférences personnelles, mais il est néanmoins essentiel pour déterminer l’attrait du produit. L’analyse du goût a porté principalement sur deux saveurs majeures que l’on retrouve dans la majorité des flans : la vanille et le caramel. Ces saveurs sont au cœur du profil gustatif du flan et sont influencées par les ingrédients utilisés ainsi que la méthode de préparation. Les flans industriels, par exemple, sont souvent perçus comme plus sucrés et moins complexes que les flans faits maison, qui peuvent offrir des arômes plus intenses et profonds. L’évaluation du goût a été réalisée en utilisant une échelle de 1 à 10, où les participants ont jugé la richesse et la complexité des saveurs, ainsi que la balance entre la douceur et l’amertume.
  • Impact émotionnel : L’impact émotionnel représente la manière dont un flan peut évoquer des souvenirs ou des réactions affectives chez le consommateur. La consommation de produits alimentaires est souvent liée à des expériences affectives, et le flan, en particulier lorsqu’il est fait maison ou acheté en boulangerie, peut raviver des souvenirs d’enfance ou des moments de convivialité. Ce critère est particulièrement important pour différencier les flans industriels des flans artisanaux ou faits maison, qui sont souvent associés à des expériences plus personnelles et émotionnelles. Les participants ont été invités à évaluer l’effet que chaque flan a eu sur leur satisfaction générale et à noter si celui-ci évoquait des souvenirs ou des émotions positives. L’impact émotionnel a été mesuré sur une échelle de 1 à 10.

Ces trois critères — texture, goût et impact émotionnel — permettent d’identifier non seulement les caractéristiques sensorielles de chaque flan, mais aussi les dimensions affectives et psychologiques associées à leur dégustation. Cela aide à créer une vue d’ensemble complète de l’expérience du consommateur.

2.3. Participants

L’échantillon de participants était composé de 50 personnes, réparties de manière équilibrée en fonction de l’âge et du sexe. Ce groupe a été sélectionné afin de refléter une population variée, représentative des consommateurs de flans dans un cadre général. Une répartition homogène a été assurée, avec un équilibre entre les hommes et les femmes, ainsi qu’une diversité d’âges. L’âge des participants a été pris en compte pour éviter que les préférences gustatives d’une tranche d’âge spécifique n’influencent trop les résultats.

Les participants ont été invités à participer à cette étude de manière volontaire, et une consentement éclairé a été recueilli avant leur participation. Aucune restriction alimentaire n’a été imposée, mais les participants ont été interrogés sur d’éventuelles allergies ou préférences spécifiques avant le début de l’étude. Aucun participant n’a présenté de restriction qui aurait influencé la dégustation des flans.

L’échantillon représentait donc une cible de consommateurs généraux, sans distinction de régime alimentaire spécifique, permettant de recueillir une diversité de points de vue sur les différents flans évalués.

2.4. Procédure

La dégustation des flans a été réalisée dans un cadre contrôlé afin de limiter les facteurs externes pouvant influencer l’évaluation des participants. Les flans ont été présentés à chaque participant dans des pots anonymes, étiquetés simplement comme Flan A, Flan B, Flan C, et Flan D, dans un ordre de dégustation aléatoire, afin d’éviter tout biais lié à l’ordre des produits dégustés. Chaque participant a été invité à déguster les quatre flans successivement, en prenant une pause de quelques minutes entre chaque dégustation pour ne pas mélanger les saveurs.

Après chaque dégustation, les participants ont été invités à remplir une échelle de satisfaction pour chaque flan, notant la texture, le goût, et l’impact émotionnel sur une échelle de 1 à 10. Les notes ont été enregistrées de manière anonyme pour garantir l’objectivité des réponses. Un espace de commentaire libre a été prévu à la fin de chaque évaluation pour permettre aux participants d’exprimer des remarques spécifiques sur leur expérience.

2.5. Analyse des données

Les résultats de l’étude ont été analysés à l’aide de statistiques descriptives pour résumer les scores attribués à chaque critère. Les données ont ensuite été soumises à des tests de comparaison de moyennes pour déterminer les différences significatives entre les différents types de flans sur chaque critère. Les tests de variance (ANOVA) ont été utilisés pour comparer les scores globaux des différents types de flans et identifier si les différences entre les produits étaient statistiquement significatives.

Les résultats ont également été croisés en fonction de l’âge, du sexe et des préférences alimentaires des participants, afin de déterminer si certaines variables démographiques influençaient les évaluations. Cette analyse approfondie a permis de dégager des tendances générales tout en tenant compte des nuances individuelles.


3. Résultats

Les résultats de l’étude ont permis d’analyser les différences entre les quatre types de flans en termes de texture, de goût, et d’impact émotionnel. Ces critères ont été évalués sur une échelle de 1 à 10 par les participants, qui ont exprimé leurs ressentis sur chacun des types de flans. Cette section présente une synthèse des résultats observés pour chaque type de flan, permettant de mettre en évidence les caractéristiques qui ont été perçues comme les plus positives ou négatives par les participants.

3.1. Analyse des textures

La texture est l’un des éléments les plus appréciés ou critiqués dans un flan, car elle influence directement la sensation lors de la dégustation. Un flan qui est trop ferme peut être difficile à apprécier, tandis qu’un flan trop fluide peut sembler peu satisfaisant. Les textures ont donc été jugées sur la base de leur crémeux, de leur densité, et de leur consistance globale.

  • Flanby : La texture du Flanby a été jugée fluide et légèrement gélatineuse, ce qui a créé un contraste marqué avec les flans plus crémeux ou fermes. La consistance était homogène mais certains participants ont estimé qu’elle manquait de profondeur et semblait artificielle. Il est intéressant de noter que cette texture a souvent été perçue comme « trop fluide », avec un aspect jugé trop gélatineux, voire plastique. Les participants ont également trouvé que cette texture ne favorisait pas une sensation de plaisir tactile en bouche, car elle manquait d’une richesse crémeuse.
  • Flan industriel de sous-marque : La texture du flan de sous-marque a été perçue comme homogène, mais assez ferme. De nombreux participants ont signalé que cette texture manquait de douceur et d’onctuosité, ce qui a donné une impression d’un produit moins raffiné. Bien que la consistance ait été régulière et stable, cette absence de souplesse a été un facteur qui a nui à la perception positive de la texture. Certains ont même trouvé que le flan était trop dur, avec une sensation presque caoutchouteuse à la dégustation.
  • Flan maison de Papi/Mamie : Le flan maison a été unanimement salué pour sa texture équilibrée, avec une consistance crémeuse mais légèrement ferme. Ce flan est celui qui a obtenu les meilleurs scores en termes de plaisir tactile. La texture a été jugée comme étant lisse et fondante, offrant une douceur parfaite et une sensation agréable en bouche. De nombreux participants ont noté que cette texture leur rappelait les flans faits maison par leurs proches, offrant ainsi une expérience sensorielle familière et satisfaisante.
  • Flan de boulangerie : Le flan de boulangerie a offert une texture dense, mais lisse. Ce type de flan a été apprécié pour sa richesse, mais certains participants ont jugé qu’il était trop compact, ce qui le rendait un peu moins agréable à manger, surtout pour ceux qui préfèrent une texture plus aérienne. La sensation de mâcher le flan de boulangerie était donc plus lourde, et certains ont même comparé la texture à celle d’un crème brûlée trop dense, bien que l’aspect lisse ait compensé cette perception.

3.2. Analyse des goûts

Le goût d’un flan est sans doute l’aspect le plus subjectif de cette étude, car il dépend largement des préférences personnelles des participants, ainsi que de la perception de l’authenticité et de la richesse des saveurs. Dans cette analyse, l’accent a été mis sur les saveurs de vanille et de caramel, les plus courantes dans les flans, et sur la complexité globale du goût.

  • Flanby : Le Flanby a été perçu comme ayant un goût très sucré, mais les participants ont trouvé que celui-ci était également léger et manquait de profondeur. Le goût de vanille a été jugé artificiel, et l’arrière-goût a souvent été décrit comme chimique. Certains ont même mentionné une sensation légèrement plastique en bouche. Bien que ce flan ait un goût simple et familier, il n’a pas suscité de sensations gustatives fortes, ce qui l’a fait paraître relativement monotone. Ce produit a donc obtenu des notes assez faibles en termes de richesse et de diversité des saveurs.
  • Flan industriel de sous-marque : Le flan de sous-marque a présenté un goût très sucré, mais avec un arrière-goût de vanille synthétique qui a largement dominé les perceptions des participants. Ce goût a été perçu comme trop artificiel, avec une note de caramel parfois perçue comme trop amère ou peu équilibrée. Le manque de nuances a entraîné une évaluation de ce flan comme étant unidimensionnel. Beaucoup de participants ont remarqué qu’il était difficile de distinguer une saveur complexe, et ce manque de subtilité a fait chuter son score gustatif.
  • Flan maison de Papi/Mamie : Le flan maison a été largement apprécié pour son goût riche et authentique, où la vanille naturelle et le caramel fait maison se sont parfaitement équilibrés. Les participants ont souvent parlé de la fraîcheur des ingrédients, et le goût général a été jugé profond et satisfaisant. Certains ont décrit ce flan comme ayant une saveur nostalgique, proche de celle qu’ils avaient connue dans leur enfance. Le flan maison a donc remporté la palme du meilleur goût, avec des notes globales très élevées pour la qualité de la vanille et le caramel légèrement caramélisé.
  • Flan de boulangerie : Le flan de boulangerie a été jugé comme ayant un goût raffiné et équilibré, mais certains participants ont trouvé la saveur de vanille un peu trop pure et le caramel un peu sec. Bien que ce flan ait été apprécié pour sa qualité artisanale, il a parfois été jugé un peu trop « sec », manquant d’un aspect crémeux qui aurait équilibré le goût. En somme, le flan de boulangerie est perçu comme étant plus délicat, mais parfois un peu moins gourmand et intense que le flan maison, ce qui a conduit à des scores variés selon les préférences des participants.

3.3. Impact émotionnel

L’impact émotionnel est un critère clé pour comprendre la perception subjective des flans. La nostalgie, les souvenirs d’enfance, ou encore l’appréciation esthétique jouent un rôle crucial dans la manière dont les consommateurs réagissent à un dessert. L’étude a donc cherché à évaluer comment chaque type de flan pouvait évoquer des émotions et des souvenirs chez les participants.

  • Flanby : Le Flanby a généré une certaine nostalgie chez les participants plus jeunes, qui se sont souvenus de leur enfance en consommant ce flan. Cependant, pour les adultes plus âgés, l’impact émotionnel a été moins marqué, et le flan a été perçu principalement comme un dessert fonctionnel sans réelle connexion émotionnelle. L’impact émotionnel a donc été relativement faible, bien que les jeunes consommateurs aient exprimé une certaine connexion affective liée à la simplicité et à la commodité de ce produit.
  • Flan industriel de sous-marque : Le flan de sous-marque a eu peu d’impact émotionnel. Ce dessert a été jugé comme un produit utilitaire, consommé par nécessité plus que par plaisir. Les participants n’ont pas fait mention de souvenirs positifs ou d’émotions liées à ce flan, et il a donc été perçu comme étant insipide sur le plan affectif. Ce flan n’a pas réussi à éveiller de sentiments forts, ce qui reflète la perception de ces produits comme des desserts faciles mais sans âme.
  • Flan maison de Papi/Mamie : Le flan maison a été celui qui a généré le plus grand sentiment de réconfort. De nombreux participants ont évoqué des souvenirs d’enfance et de repas familiaux, ce qui a renforcé leur appréciation. Ce flan a été perçu comme émotionnellement engageant, et beaucoup ont exprimé une sensation de chaleur et de nostalgie en le dégustant, ce qui a conduit à des scores émotionnels très élevés. L’impact affectif a donc été très fort pour ce produit fait maison.
  • Flan de boulangerie : Le flan de boulangerie a été apprécié pour son côté esthétique, mais certains participants l’ont trouvé trop parfait pour générer un impact émotionnel fort. Bien qu’il ait été perçu comme un dessert raffiné, il manquait de l’aspect « fait maison » qui aurait renforcé l’émotion liée à la consommation. Il a donc créé une appréciation rationnelle mais pas de connexion affective profonde.

En résumé, l’analyse des textures, des goûts et de l’impact émotionnel des quatre types de flans a mis en évidence des différences notables. Le flan maison de Papi/Mamie s’est distingué par sa texture équilibrée et crémeuse, son goût riche et authentique, ainsi que l’impact émotionnel fort qu’il a suscité chez les participants. À l’opposé, le flan industriel de sous-marque a obtenu des résultats moins favorables, avec une texture ferme et un goût artificiel, générant peu de réaction émotionnelle. Le Flanby a, quant à lui, suscité une certaine nostalgie chez les plus jeunes, mais son aspect trop fluide et son goût chimique l’ont empêché de se distinguer réellement. Enfin, le flan de boulangerie a été apprécié pour sa texture dense et son goût raffiné, bien qu’il ait suscité des avis partagés concernant son impact émotionnel, perçu comme plus esthétique que réconfortant.

Ces résultats suggèrent que le flan maison reste celui qui offre la meilleure expérience globale, tant au niveau sensoriel qu’affectif, tandis que les produits industriels, bien que pratiques, peinent à rivaliser en termes de qualité gustative et d’engagement émotionnel.


4. Discussion

La section de discussion offre l’opportunité de mettre en perspective les résultats obtenus lors de l’analyse sensorielle des flans. Ce retour sur les données récoltées permet d’éclairer les points clés de l’étude, tout en identifiant les limites et en suggérant des implications pratiques pour l’industrie. À travers cette discussion, il est également possible d’examiner les éventuelles pistes de réflexion pour des recherches futures.

4.1. Interprétation des résultats

Les résultats de cette étude ont révélé des différences marquées entre les différents types de flans en termes de texture, de goût et d’impact émotionnel. Le flan maison, souvent préparé selon des recettes traditionnelles, a été le grand gagnant en matière de texture et de goût, mais ce n’est pas le seul critère à prendre en compte.

  • Texture et goût : Le flan maison de Papi/Mamie s’est distingué par une texture à la fois crémeuse et légèrement ferme, jugée équilibrée et agréable par la majorité des participants. Ce type de flan a également été apprécié pour son goût authentique, notamment la vanille naturelle et le caramel maison, éléments qui ont contribué à son succès. La perception de ce flan en tant que produit fait maison a joué un rôle déterminant dans sa popularité, car il semblait incarner une forme de réconfort émotionnel et de lien familial, renforçant ainsi son côté sensoriel et affectif.
  • Flan industriel (Flanby et sous-marque) : Les flans industriels, bien qu’ayant des textures relativement homogènes et prévisibles, ont manqué de richesse sensorielle. Le Flanby, par exemple, a été jugé trop fluide et avec une texture gélatineuse peu appréciée par les participants. Son goût sucré et artificiel a également été un facteur qui l’a empêché de se démarquer positivement, malgré une certaine nostalgie éprouvée par les jeunes consommateurs. Le flan industriel de sous-marque, quant à lui, a fait preuve d’une texture trop ferme et d’un goût artificiel, ce qui a conduit à une dépréciation globale de ce produit. En dépit de sa constance et de son homogénéité, il semble que la manque d’authenticité dans les ingrédients et la préparation ait réduit l’appréciation des participants pour ce flan.
  • Impact émotionnel : En matière d’impact émotionnel, le Flanby a dominé, mais pas pour des raisons sensorielles : il a su créer une connexion nostalgique, surtout chez les plus jeunes. En effet, ce flan a été perçu comme un produit de l’enfance, lié à des souvenirs familiaux ou scolaires. En revanche, le flan maison a généré un fort sentiment de réconfort et une nostalgie plus profonde, notamment chez les participants ayant associé ce flan à des moments en famille ou à des recettes transmises par des proches. Les flans industriels, bien que fonctionnels, ont moins suscité de réactions émotionnelles profondes. Le flan de boulangerie, de par sa qualité supérieure et sa texture dense, a plus été apprécié pour son côté raffiné et esthétique, mais a laissé certains participants indifférents en raison de la perception de perfection de ce produit, jugé par certains « trop parfait » pour être émotionnellement engageant.

Ainsi, les flans maison se révèlent non seulement être les plus appréciés du point de vue sensoriel, mais aussi du point de vue émotionnel. La dimension artisanale et traditionnelle des flans maison leur confère un avantage considérable par rapport aux versions industrielles, qui restent perçues comme plus fonctionnelles que réconfortantes.

4.2. Limites de l’étude

Bien que les résultats obtenus soient intéressants et révélateurs, plusieurs limites doivent être soulignées pour comprendre le cadre de cette étude. Ces limites soulignent les zones d’ombre qui n’ont pas pu être explorées de manière approfondie et qui pourraient influencer la généralisation des résultats.

  • Manque de diversité géographique et culturelle : L’étude a été menée sur un échantillon de 50 participants, mais ces derniers étaient principalement issus d’une population homogène en termes de culture alimentaire. En effet, les préférences gustatives peuvent varier considérablement en fonction de la localisation géographique, des traditions culinaires et des influences culturelles. Par exemple, dans certaines régions ou pays, les flans peuvent être préparés avec des ingrédients ou des techniques spécifiques qui pourraient influencer la perception sensorielle du produit. Une extension de l’étude à des groupes géographiquement diversifiés permettrait d’explorer l’impact des cultures alimentaires sur les préférences en matière de flans.
  • Impact de l’âge et des habitudes alimentaires : Bien que l’échantillon ait été réparti de manière équilibrée entre les sexes et les tranches d’âge, l’âge et les habitudes alimentaires peuvent fortement influencer la perception des flans. Par exemple, les jeunes générations ont tendance à privilégier des produits plus rapides à consommer, comme les flans industriels, tandis que les générations plus âgées peuvent être plus enclines à apprécier les flans faits maison ou artisanaux. L’impact des habitudes alimentaires spécifiques à chaque génération n’a pas été complètement exploré, ce qui pourrait expliquer certaines variations dans l’impact émotionnel.
  • Évaluation subjective des critères : L’impact émotionnel est un critère particulièrement subjectif et dépendant de chaque participant. Bien que l’échelle de satisfaction ait permis une mesure quantifiable, les réactions émotionnelles peuvent être difficiles à capturer de manière objective. Les souvenirs ou expériences personnelles influencent profondément cette dimension, et une approche plus qualitative, comprenant des entretiens en profondeur ou des observations plus détaillées, aurait permis d’obtenir une compréhension plus nuancée.

4.3. Implications de l’étude

Les résultats de cette étude portent plusieurs implications, tant pour les producteurs industriels que pour les consommateurs et même les artisans. Une des conclusions majeures est la domination des flans maison en termes de qualité sensorielle et d’impact émotionnel, ce qui suggère plusieurs pistes d’amélioration pour les flans industriels.

  • Amélioration des flans industriels : L’un des résultats clés de cette étude est que les flans industriels souffrent souvent d’une manque d’authenticité dans leur goût et leur texture. Les producteurs de flans industriels pourraient chercher à imiter certaines des caractéristiques des flans faits maison, en privilégiant des ingrédients plus naturels, une texture plus crémeuse et un goût plus authentique. Par exemple, l’introduction de vanille naturelle et de caramel fait maison pourrait considérablement améliorer l’attrait gustatif des produits industriels. De plus, les fabricants pourraient également se concentrer sur des emballages plus écologiques et des présentations visuelles plus soignées pour susciter une plus grande connexion émotionnelle avec les consommateurs.
  • Valorisation de l’artisanat : Pour les artisans et les producteurs de flans artisanaux, cette étude montre que la texture et le goût sont des critères essentiels dans le choix d’un flan. Le flan de boulangerie a montré qu’il était possible de produire un flan plus raffiné, mais il est important de trouver un équilibre entre l’esthétique et l’aspect réconfortant. En d’autres termes, bien que la qualité artisanale soit un atout, elle doit aussi répondre à une dimension émotionnelle afin de se différencier des produits industriels.
  • Rôle de la nostalgie : Enfin, cette étude met en lumière l’importance de la nostalgie dans la consommation des flans, notamment avec les jeunes consommateurs et les produits comme le Flanby. Cela suggère que les flans pourraient être marketing et positionnés non seulement comme un dessert, mais aussi comme une expérience émotionnelle et nostalgique. Les marques pourraient tirer parti de cet aspect pour renforcer leur connexion avec les consommateurs à travers des campagnes publicitaires axées sur le passé et les souvenirs d’enfance.

En somme, cette étude montre l’importance de la dimension sensorielle et émotionnelle dans la consommation de flans, et pourrait servir de base pour des améliorations tant au niveau de la production industrielle que de la consommation artisanale.


5. Conclusion

La conclusion de cette étude se veut un récapitulatif des résultats obtenus, tout en offrant des recommandations pratiques pour les consommateurs et des suggestions pour de futures recherches. Elle permet ainsi de synthétiser les points clés de l’analyse et de proposer des pistes concrètes d’amélioration pour l’industrie du flan, tout en ouvrant la voie à de nouvelles investigations sur ce dessert emblématique.

5.1. Résumé des résultats

Les résultats de cette étude montrent clairement que les flans maison dominent dans les critères de texture et de goût, avec une texture crémeuse et légèrement ferme, qui a été jugée la plus agréable par la majorité des participants. Ce type de flan a également été particulièrement apprécié pour son goût authentique, marqué par des notes naturelles de vanille et un caramel équilibré, des caractéristiques qui lui ont conféré une large préférence. Le flan maison a également généré un fort impact émotionnel, notamment en évoquant des souvenirs familiaux et des moments réconfortants, renforçant ainsi sa position de produit idéal pour les consommateurs cherchant une expérience gustative et affective de qualité.

Le Flanby, bien que largement critiqué pour sa texture gélatineuse et son goût artificiel, a pourtant excédé les attentes en termes d’impact émotionnel. En effet, il a été particulièrement apprécié des jeunes générations, qui lui associent un sentiment de nostalgie, souvent lié à des souvenirs d’enfance et à des moments partagés avec la famille. Cette dimension émotionnelle a joué un rôle important dans la perception globale du produit, même si ses caractéristiques sensorielles n’ont pas été jugées aussi satisfaisantes.

Les flans industriels de sous-marque ont présenté des résultats décevants, aussi bien en termes de texture que de goût. Leur texture ferme et leur goût artificiel ont conduit à une dépréciation globale de ces produits, malgré leur homogénéité et leur uniformité qui peuvent être perçues comme des qualités dans un contexte de production de masse. Cependant, ce type de flan n’a généré qu’un faible impact émotionnel, car il a été perçu avant tout comme un produit utilitaire et non comme un dessert capable de tisser des liens affectifs.

Enfin, le flan de boulangerie a été apprécié pour sa texture dense et son goût raffiné, mais il a suscité des réactions plus partagées en raison de son caractère « trop parfait ». Bien que les participants aient salué son aspect esthétique et sa qualité artisanale, le flan de boulangerie a manqué d’une dimension émotionnelle forte, ce qui a limité son attrait par rapport aux flans maison.

5.2. Recommandations

À la lumière des résultats de cette étude, plusieurs recommandations peuvent être faites, tant pour les consommateurs que pour les producteurs de flans.

  • Pour les consommateurs : Si l’objectif est de privilégier une expérience gustative et émotionnelle optimale, le flan maison ou artisanale reste la meilleure option. La texture crémeuse, le goût authentique et la connexion émotionnelle que procure le flan maison en font un choix supérieur pour ceux qui cherchent à savourer un dessert de qualité, qui évoque des souvenirs personnels ou familiaux. De plus, le fait maison permet un contrôle sur la qualité des ingrédients, contribuant ainsi à une expérience encore plus personnalisée.
  • Pour les consommateurs à la recherche de praticité et de nostalgie : Le Flanby reste un choix intéressant pour ceux qui souhaitent vivre une expérience émotionnelle liée à des souvenirs d’enfance, tout en privilégiant la commodité. Bien que sa texture et son goût soient moins appréciés, son impact nostalgique et sa disponibilité pratique en font un dessert accessible et facile à consommer.
  • Pour les producteurs industriels : Les flans industriels gagneraient à améliorer la qualité de la texture et du goût en cherchant à s’inspirer des caractéristiques des flans faits maison. Une attention particulière devrait être portée à l’utilisation d’ingrédients plus naturels, notamment de la vanille naturelle et du caramel fait maison, afin d’améliorer l’authenticité du goût. De plus, la création de liens émotionnels avec les consommateurs pourrait être renforcée par une stratégie marketing axée sur la nostalgie, tout en mettant en avant la praticité et le prix abordable.
  • Pour les artisans : Le flan de boulangerie pourrait capitaliser sur sa qualité artisanale et sur son goût raffiné, mais il serait bénéfique de travailler sur un équilibre entre l’aspect esthétique et l’aspect réconfortant. En effet, bien que la perfection technique soit un atout, l’aspect émotionnel doit également être intégré pour renforcer l’attachement affectif du consommateur.

5.3. Suggestions pour de futures recherches

Bien que cette étude ait permis de mettre en lumière des différences importantes entre les types de flans, plusieurs pistes de recherches futures peuvent être explorées pour approfondir les connaissances sur ce dessert populaire.

  • Influence des ingrédients : Une étude plus approfondie des ingrédients spécifiques tels que les œufs, le lait, le sucre et leur influence sur la texture et le goût des flans pourrait apporter des informations utiles pour optimiser les recettes, que ce soit pour les flans industriels ou artisanaux. L’analyse des variations d’ingrédients dans les différentes recettes pourrait également aider à comprendre comment chaque élément affecte l’expérience sensorielle globale.
  • Flans d’autres cultures : Cette étude se concentre principalement sur des flans de type européen, mais les flans ont des déclinaisons diverses à travers le monde (par exemple, le flan espagnol, le flan de coco ou le pudim brésilien). Comparer ces versions de flans, en particulier en termes de goût et de texture, pourrait permettre de découvrir de nouvelles tendances et d’élargir les connaissances sur les préférences globales en matière de flan.
  • Évolution des préférences au fil du temps : Une étude longitudinale sur l’évolution des préférences gustatives des consommateurs pourrait permettre de comprendre comment les habitudes alimentaires changent au fil des générations. Cette analyse pourrait aussi explorer l’impact des tendances alimentaires modernes, telles que l’utilisation d’ingrédients bio ou de recettes sans gluten, sur les préférences des consommateurs en matière de flan.

Ces pistes pourraient non seulement compléter cette étude, mais aussi enrichir les connaissances sur les produits sucrés et leurs dimensions culturelles, contribuant ainsi à une meilleure compréhension des attentes des consommateurs à l’échelle mondiale.


Annexes

Annexe 1 : Questionnaire de satisfaction détaillé

Le questionnaire de satisfaction a été conçu pour permettre une évaluation complète des flans selon trois critères principaux : la texture, le goût et l’impact émotionnel. Les participants ont rempli ce formulaire après avoir dégusté chaque type de flan. Voici une présentation détaillée des sections du questionnaire :

  1. Critère de la texture :
    • Onctuosité : Les participants ont été invités à évaluer la fluidité et la crémeuse de la texture du flan. La question était formulée ainsi : « Sur une échelle de 1 à 10, comment évaluez-vous la consistance du flan en termes de crémeux ? »
    • Ferme ou gélatineux : Les participants ont également dû juger si le flan était trop ferme ou trop gélatineux pour leurs goûts. Cela permet de comprendre si la texture du flan correspond à la norme des attentes.
    • Homogénéité : Ce critère permettait de savoir si la texture était régulière ou comportait des irrégularités (morceaux, bulles d’air, etc.).
  2. Critère du goût :
    • Équilibre sucré : Les participants ont évalué si le flan était trop sucré ou juste assez sucré. La question posée était : « Sur une échelle de 1 à 10, trouvez-vous le flan trop sucré, juste assez sucré, ou pas assez sucré ? »
    • Profil de saveur : Ce critère visait à évaluer la richesse du goût de vanille et du caramel, ainsi que la perception d’un goût artificiel ou naturel. La question demandait aux participants d’évaluer la présence d’un goût naturel versus un goût chimique.
    • Arrière-goût : La présence d’un arrière-goût agréable ou désagréable a été également mesurée, notamment s’il y avait une sensation résiduelle désagréable après avoir avalé le flan.
  3. Critère de l’impact émotionnel :
    • Nostalgie : Les participants ont été invités à évaluer dans quelle mesure le flan évoquait des souvenirs d’enfance ou de famille. « Ce flan vous rappelle-t-il des souvenirs agréables ? » était l’une des questions posées.
    • Réconfort : Ce critère a exploré si la consommation du flan apportait un sentiment de bien-être, de confort ou de plaisir. Les participants ont dû évaluer leur satisfaction émotionnelle avec une question du type : « Avez-vous trouvé ce flan réconfortant ou apaisant ? »
    • Satisfaction générale : Cette question visait à évaluer la réaction globale des participants vis-à-vis du flan en termes de plaisir gustatif et émotionnel. La question était la suivante : « En tant qu’expérience globale, comment évaluez-vous votre satisfaction ? »

Le questionnaire a été conçu de manière à récolter des réponses détaillées, permettant une analyse approfondie de chaque critère. Les participants ont utilisé une échelle de 1 à 10 pour toutes les réponses, où 1 représentait l’évaluation la plus basse (inacceptable) et 10 représentait la meilleure évaluation possible.


Annexe 2 : Tableau des résultats

L’annexe 2 présente un tableau récapitulatif des scores attribués à chaque flan par les participants sur les trois critères : texture, goût et impact émotionnel. Bien que ce tableau ne puisse être répliqué en format texte, il contenait les informations suivantes pour chaque type de flan :

  1. Texture :
    • Flanby : Score moyen de 4/10 pour l’onctuosité et de 3/10 pour la consistance globale.
    • Flan industriel de sous-marque : Score moyen de 5/10 pour la texture homogène, mais jugé trop ferme avec un score de 4/10 pour la fluidité.
    • Flan maison de Papi/Mamie : Score élevé de 9/10 pour l’onctuosité et la consistance équilibrée.
    • Flan de boulangerie : Score de 7/10 pour une texture dense mais jugée agréable, mais parfois trop compacte pour certains participants (6/10).
  2. Goût :
    • Flanby : Score de 5/10 pour le goût sucré, perçu comme artificiel par beaucoup, et 3/10 pour la profondeur du caramel.
    • Flan industriel de sous-marque : Score de 4/10 pour la richesse de la saveur, jugé trop sucré avec un goût chimique de vanille.
    • Flan maison de Papi/Mamie : Score exceptionnel de 9/10 pour la saveur authentique et l’équilibre du caramel, noté comme un goût « riche et naturel ».
    • Flan de boulangerie : Score de 8/10 pour la saveur équilibrée et raffinée, mais certains l’ont jugé trop sec (6/10).
  3. Impact émotionnel :
    • Flanby : Score de 7/10 pour l’impact émotionnel, particulièrement élevé chez les jeunes participants qui l’associent à des souvenirs d’enfance.
    • Flan industriel de sous-marque : Score faible de 3/10, considéré plus comme un dessert fonctionnel sans réel impact émotionnel.
    • Flan maison de Papi/Mamie : Score très élevé de 9/10, souvent associé à des souvenirs familiaux et de réconfort.
    • Flan de boulangerie : Score de 6/10 pour l’impact émotionnel, apprécié pour sa qualité mais moins capable de susciter des souvenirs forts.

Annexe 3 : Descriptions des flans étudiés

Cette annexe présente une description détaillée des quatre types de flans utilisés dans l’étude, leurs recettes et leurs caractéristiques distinctes.

  1. Flanby :
    • Type : Flan industriel en portion individuelle.
    • Ingrédients principaux : Lait, sucre, amidon de maïs, vanille synthétique, gélatine.
    • Caractéristiques : Flan léger et fluide, à la texture gélatineuse, avec une forte présence de vanille artificielle et une douceur excessive. Emballé dans un petit pot plastique, ce flan est conçu pour une consommation rapide et pratique.
  2. Flan industriel de sous-marque :
    • Type : Flan industriel bas de gamme, souvent vendu en grand format.
    • Ingrédients principaux : Lait, sucre, poudre de flan, arôme vanille artificiel, conservateurs.
    • Caractéristiques : Flan relativement ferme, d’une texture homogène mais parfois trop consistante. Goût très sucré avec une sensation artificielle d’arôme de vanille.
  3. Flan maison de Papi/Mamie :
    • Type : Flan fait maison selon des recettes traditionnelles transmises de génération en génération.
    • Ingrédients principaux : Lait entier, œufs, sucre, vanille naturelle, caramel maison.
    • Caractéristiques : Flan à la texture crémeuse mais légèrement ferme, offrant une parfaite combinaison entre douceur et densité. Le caramel est fait maison, apportant une saveur profonde et équilibrée.
  4. Flan de boulangerie :
    • Type : Flan artisanal vendu en boulangerie, préparé selon des méthodes traditionnelles.
    • Ingrédients principaux : Lait entier, œufs, sucre, vanille, crème, parfois avec un soupçon de zeste de citron ou de liqueur.
    • Caractéristiques : Flan dense, lisse et soyeux avec une légère croûte caramélisée. Goût raffiné, mais parfois jugé trop sec ou « parfait » pour certains palais.

Annexe 4 : Répartition démographique des participants

La répartition démographique des participants à l’étude a été soigneusement équilibrée pour refléter une diversité représentative. Les participants ont été classés selon les critères suivants :

  • Âge :
    • 18-24 ans : 20%
    • 25-34 ans : 20%
    • 35-44 ans : 20%
    • 45-54 ans : 20%
    • 55 ans et plus : 20%
  • Sexe :
    • Hommes : 50%
    • Femmes : 50%
  • Préférences alimentaires :
    • 40% des participants étaient adeptes du fait maison et privilégiaient les produits artisanaux.
    • 30% préféraient les produits industriels en raison de la commodité et du prix.
    • 30% étaient plus orientés vers des choix de flans biologiques ou avec des ingrédients spécifiques, comme sans gluten.

Ces données démographiques ont permis d’obtenir une vision équilibrée et variée des préférences gustatives et émotionnelles envers les différents types de flans étudiés.


Conclusion générale

L’étude démontre que, pour une expérience gustative optimale, les flans maison surpassent nettement les flans industriels, tant en termes de texture que de goût. Cependant, le Flanby reste un choix dominant pour son impact émotionnel, notamment chez les plus jeunes, grâce à son aspect nostalgique. En résumé : si vous recherchez la qualité, privilégiez le flan maison ; pour un moment de nostalgie, le Flanby est imbattable.

Alors que s’achève cette « échelle des flans », série autant qu’étude où le gel lacté se fait témoin d’un laboratoire du banal, que dire sinon que le flanby, l’industriel anonyme, le flan de sous-marque, et les œuvres sucrées de papi ou mami composent une chorale émotive d’une richesse insoupçonnée ? Leur texture, cette science molle au jus de vanille ou d’émulsion douteuse, devient vecteur d’émotions : la nostalgie (Papi), la résignation alimentaire (sous-marque), la pureté industrielle (flanby). Et derrière ce pallier sensoriel, tel un protocole trop sérieux pour ne pas être burlesque, se cache une tentative de quantifier l’indicible — la douceur fondante, exprimée en unités de « nostalgie/mousse » ; l’adhérence collante, calibrée en « apitoiement industriel ». Si ces données vous semblent cocasses, sachez qu’elles sont le sel de cette « recherche » impitoyable : ici, la gastronomie devient microscopie émotionnelle, le flan une âme — ou du moins l’écho de nos souvenirs sucrés, froidement analysés avec la rigueur d’un savant fou. Et si, au fond, ce protocole absurde révèle une vérité simple, qu’il soit pris comme une révérence à l’émotion la plus humble : au creux d’un dessert anodin peut se cacher un univers entier, mesurable, goûté — et moqué, avec élégance.


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