Toit sans maison

Quand les mots se dérobent et que la syntaxe se fissure, reste un souffle obstiné, des formes fragiles qui tiennent malgré tout. Entre chute et persistance, ce texte explore ce qui parle sans signer, ce qui tente de construire quand rien ne tient vraiment.

la langue
n’a pas tenu

un joint a cédé
dans le mur syntaxique

le souffle s’est engouffré
non alphabétique
non séquencé
non fiable

reste
ce qui chute
et tente quand même
la structure

des mots sans pilier
des phrases
aux angles imprononçables

ça parle —
mais ça ne signe plus rien

ça creuse
avec des outils
sans usage

et parfois
une forme
non stable
mais tenace

comme un toit
dans le vent
sans maison
dessous


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